Simultan
Sauerkraut die Schildkröte
Aus Simultan
Lucie aimait bien Sauerkraut. Et c'est peut-être la seule raison parce que Benoît ne l'a jamais jetée dans le Bielersee ou dans la Suze.
Carmelo aussi ne l'aimait pas. Et Sauerkraut à son tour n'aimait pas Carmelo Quand ils se croisaient on entendait Sauerkraut souffler «Dumme Katze!» et Carmelo répondre en miaulant «Stupida tartaruga!».
Un beau jour – ça faisait un an et demi déjà – son amie Hilke lui avait dit par téléphone: «Écoute, je pars en voyage. Est-ce que tu pourrais garder ma... comment est-ce que tu dis en français...? Ma tortue pendant deux semaines?» Benoît n'avait pas su quoi lui répondre. «C'est d'accord? Merci, t'es un ami! Je passe tout de suite chez toi.». Et elle avait raccroché.
Sa seule réaction avait été: «Carmelo... je crois qu'on va être trois pendant quelques jours...».
«Se vuol dire qualche carezza in più...» avait miaulé le chat en réponse, en rêvant déjà quelques caresses bonus.
Quelques minute plus tard, Hilke était arrivée avec sa tortue et un petit bassin vide: «Voilà! Sie heisst Sauerkraut. Sauerkraut die Schildkröte. Et merci encore!». Elle s'était tourné pour s'en aller. Puis soudain elle s'était arrêtée en bas des escaliers. «Désolée de partir si vite, mais... Ich muss den Zug nehmen!».
Benoît était resté bouche bée. Tortue dans une main, bassin dans l'autre et aucune idée de comment s'en occuper dans la tête. Il avait alors regardé Sauerkraut. Et elle avait caché sa petite tête dans son carapace.
«Carmelo!»
Le chat avait ouvert les yeux.
«Carmelo, Sauerkraut. Sauerkraut, Carmelo.»
Une petite pause. Un instant d'observation réciproque.
«Dumme Katze!»
«Stupida tartaruga!»
Épilogue:
Hilke: «Hé, salut! .... Oui, oui je me rappelle. Elle va bien ma Sauerkraut? ... Je passe chez toi demain, d'accord? Ou... la semaine prochaine, peut-être. ... Non, je n'ai pas le temps maintenant, désolée. ... Je te rappelle, d'accord? ... Ouais, à la semaine prochaine! ... Bonne soirée à toi aussi!»
Carmelo aussi ne l'aimait pas. Et Sauerkraut à son tour n'aimait pas Carmelo Quand ils se croisaient on entendait Sauerkraut souffler «Dumme Katze!» et Carmelo répondre en miaulant «Stupida tartaruga!».
Un beau jour – ça faisait un an et demi déjà – son amie Hilke lui avait dit par téléphone: «Écoute, je pars en voyage. Est-ce que tu pourrais garder ma... comment est-ce que tu dis en français...? Ma tortue pendant deux semaines?» Benoît n'avait pas su quoi lui répondre. «C'est d'accord? Merci, t'es un ami! Je passe tout de suite chez toi.». Et elle avait raccroché.
Sa seule réaction avait été: «Carmelo... je crois qu'on va être trois pendant quelques jours...».
«Se vuol dire qualche carezza in più...» avait miaulé le chat en réponse, en rêvant déjà quelques caresses bonus.
Quelques minute plus tard, Hilke était arrivée avec sa tortue et un petit bassin vide: «Voilà! Sie heisst Sauerkraut. Sauerkraut die Schildkröte. Et merci encore!». Elle s'était tourné pour s'en aller. Puis soudain elle s'était arrêtée en bas des escaliers. «Désolée de partir si vite, mais... Ich muss den Zug nehmen!».
Benoît était resté bouche bée. Tortue dans une main, bassin dans l'autre et aucune idée de comment s'en occuper dans la tête. Il avait alors regardé Sauerkraut. Et elle avait caché sa petite tête dans son carapace.
«Carmelo!»
Le chat avait ouvert les yeux.
«Carmelo, Sauerkraut. Sauerkraut, Carmelo.»
Une petite pause. Un instant d'observation réciproque.
«Dumme Katze!»
«Stupida tartaruga!»
Épilogue:
Hilke: «Hé, salut! .... Oui, oui je me rappelle. Elle va bien ma Sauerkraut? ... Je passe chez toi demain, d'accord? Ou... la semaine prochaine, peut-être. ... Non, je n'ai pas le temps maintenant, désolée. ... Je te rappelle, d'accord? ... Ouais, à la semaine prochaine! ... Bonne soirée à toi aussi!»