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Voyage en train: Unterschied zwischen den Versionen

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Le wagon avançait rapidement, presque silencieusement, en longeant le lac… Thomas regardait par la fenêtre, décrochant alors de sa lecture. Il dévorait avec passion ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Écume_des_jours L’écume des jours]'', de Boris Vian. Ça le laissait songeur. Cela faisait maintenant trois semaines qu’il avait commencé [[Institut cinématographique Biennois|cette nouvelle école]]. Il était heureux. Il avait l’impression d’être vraiment là où il devait être. Faire ce qu’il aimait… C’était si simple et pourtant cela paraissait si rare. En regardant [[Jean-Sol Partre|les gens]], autour de lui, il se demandait lequel d’entre eux était vraiment heureux, lequel d’entre eux faisaient vraiment ''ce qu’ils avaient voulu faire''. Le savait-il seulement ? Avaient-ils eu, comme lui, cet ''impératif catégorique ''(le mot l’avait marqué au lycée, même s’il n’avait rien compris à Kant, il le mettait à sa sauce), cette force incontrôlable, cet appel intérieur qui les avaient fait devenir ce qu’ils étaient, là, maintenant ?  
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Le wagon avançait rapidement, presque silencieusement, en longeant le lac… Thomas regardait par la fenêtre, décrochant alors de sa lecture. Il dévorait avec passion ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Écume_des_jours L’écume des jours]'', de Boris Vian. Ça le laissait songeur. Cela faisait maintenant trois semaines qu’il avait commencé [[Institut cinématographique Biennois|cette nouvelle école]]. Il était heureux. Il avait l’impression d’être vraiment là où il devait être. Faire ce qu’il aimait… C’était si simple et pourtant cela paraissait si rare. En regardant [[Jean-Sol Partre|les gens]], autour de lui, il se demandait lequel d’entre eux était vraiment heureux, lequel d’entre eux faisait vraiment ''ce qu’il avait voulu faire''. Le savait-il seulement ? Avait-il eu, comme lui, cet ''impératif catégorique ''(le mot l’avait marqué au lycée, même s’il n’avait rien compris à Kant, il le mettait à sa sauce), cette force incontrôlable, cet appel intérieur qui l'avait fait devenir ce qu’il était, là, maintenant ?  
  
 
Thomas se disait qu’il réfléchissait sans doute trop. C’était plus fort que lui. Est-ce que l’on réfléchit vraiment trop ? Et le fait de penser ça, c’est réfléchir trop ?  
 
Thomas se disait qu’il réfléchissait sans doute trop. C’était plus fort que lui. Est-ce que l’on réfléchit vraiment trop ? Et le fait de penser ça, c’est réfléchir trop ?  
  
 
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Aktuelle Version vom 13. November 2010, 21:33 Uhr

Le wagon avançait rapidement, presque silencieusement, en longeant le lac… Thomas regardait par la fenêtre, décrochant alors de sa lecture. Il dévorait avec passion L’écume des jours, de Boris Vian. Ça le laissait songeur. Cela faisait maintenant trois semaines qu’il avait commencé cette nouvelle école. Il était heureux. Il avait l’impression d’être vraiment là où il devait être. Faire ce qu’il aimait… C’était si simple et pourtant cela paraissait si rare. En regardant les gens, autour de lui, il se demandait lequel d’entre eux était vraiment heureux, lequel d’entre eux faisait vraiment ce qu’il avait voulu faire. Le savait-il seulement ? Avait-il eu, comme lui, cet impératif catégorique (le mot l’avait marqué au lycée, même s’il n’avait rien compris à Kant, il le mettait à sa sauce), cette force incontrôlable, cet appel intérieur qui l'avait fait devenir ce qu’il était, là, maintenant ?

Thomas se disait qu’il réfléchissait sans doute trop. C’était plus fort que lui. Est-ce que l’on réfléchit vraiment trop ? Et le fait de penser ça, c’est réfléchir trop ?