Simultan

That's one thing we've got

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Version vom 13. Juni 2010, 16:04 Uhr von anomym2 (Diskussion | Beiträge)

De : Nina <nininana@hotmail.com>
À : Thomas Julian <t.julian@wanadoo.fr>
Dernier brouillon enregistré : Sam 5 juin 2010, 06h 18min 13s

Mon cher ami,

ce matin
j'ai envie de te parler
d’une chose

Ce matin j'ai envie de te parler d’une chose qui me tient au cœur.

C’est-à-dire qu’on a un

 * problème *

C’est-à-dire – à quoi bon faire du suspense, vu que je ne suis pas en train d’écrire un roman ? – c’est-à-dire, il y a des mails qui encombrent ma boîte à mails.
Des mails en provenance de ta boîte à mails.
Sincèrement – je voulais te répondre au premier, mais je n’ai pas eu le temps, le temps. (Juste une petite tentative pour multiplier le temps. Par deux.) C’est-à-dire que je n’ai pas pu le faire tout de suite et lorsque j’aurais voulu le faire, il y avait déjà un deuxième – « ok », pas de

 * problème *

– j’ai répondu au deuxième... (J'ai juste oublié de l'envoyer, mais, bon, j'étais très busy...)

Et, tu sais quoi ? Quand j’ai consulté ma boîte trois jours plus tard, je me suis rendu compte que ce mail avait proliféré. Il avait fait des bébés. Tous, ils portent le nom de leur père. (Le nom du père ! La loi que tu transgresses.) La seule chose qui les distingue, c’est cette suite toujours croissante de « Tr : ».
Ce matin, après t’avoir écrit deux messages, j’ai regardé à cette succession parfaitement harmonieuse et, tout à coup ça m’est venu (à force d’écrire on finit par voir plus clair ?)…

 « Tr : » ça veut dire « Transplantation d'idées ».

J’imagine que ça décrit assez bien le contenu. (Je ne mets pas de point d’interrogation, vu que c’est une constatation – de moins du point de vue de la syntaxe.) Je dis « j’imagine », parce que la vérité (si je mens), c’est que je n’en sais rien, car, pour être honnête (cette fois-ci), je n’en ai ouvert que les deux premiers. Le reste, je devine. Je pense savoir que les mails, qui forment la suite de cette jolie suite, ils sont de parfaits clones du premier. (Ai-je deviné ton jeu avant que tu ne découvres tes cartes ?...)

Je n’ai pas eu le temps de te dire ce que je pense de toi. Car j’ai un

 * problème *

c’est-à-dire, j’ai envie, non, j’ai besoin de te dire les quatre vérités en face … mais – après tout ce temps – j’ai tjrs un

 * problème *

à savoir que je ne sais pas à qui m’adresser !...

Comment faire si je ne sais pas qui tu es ? Je ne connais pas la réponse, car je suis trop busy, je veux dire, ça me demande tellement d’énergie de te tenir à distance que je ne te vois même pas.
D’ailleurs, c’est à peu près le seul lien que je vois entre nous. A savoir que toi non plus, tu ne me vois pas. (Enfin, pas telle que je suis.)

Retour à la case départ.

A ce sujet :
I need to have some breakfast.

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