Simultan
Nach dem Kuss
Aus Simultan
Nach dem Kuss gab es Sex. Dann die obligatorische Zigarette danach, um dem Schweigen aus dem Weg zu gehen. Doch irgendwann ist jede Zigarette zu Ende geraucht. Bourriez reboutonnait son patanlon, sa chemise.
- So, du bist also Lastwagenfahrer.
- Oui. Oui. Wagenfahrer.
- Wo fährst du denn überall hin?
- Ca dépend. Oft nach Genève, et au Tessin, parce que je parle aussi un peu l'italien. Manchmal auch à l'étranger, en France ou en Allemagne.
- Das ist ja interessant.
- Oui, c'est un bon travail. Vraiment. Gute Arbeit.
- Aber du bist nicht oft zu Hause.
- Ach, zu Hause. Oui, souvent, que faire d'autre, Martinette, les croquettes, à la maison pour le meilleur et pour le pire.
- Was?
- Ach nichts. Du fährst also immer nur mit dem Lastwagen herum, was?
- La plupart de mon temps, mais je vais donner ma démission, je n'en peux plus, partir, oui, loin, en avion, laisser le camion, lui crever les pneus, tu comprends, le canada, la pêche, la chasse à l'orignial, l'Alaska, Buck tirant le traineau, je veux cela, je veux partir, laisser Martinette dans cet aquarium, respirer à nouveau, Entschuldigung, ich spreche zu viel, ich werde verrückt!
- Ach wirklich? Was machst du denn da?
- Ich helfe bauen la plateforme.
- Wirklich?
- Oui. Das ist gut für Geld. Pour partir. Bourriez s'arrêta net, garda le silence, pris la main de Nadine, elle avait l'air préocupée, elle voulait lui demander quelque chose.
- Sag mal, Bourriez (Nadine lehnte sich zu ihm rüber und küste ihm zärtlich den Hals), würdest du was für mich tun?