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L'anniversaire: Unterschied zwischen den Versionen

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'''[[:Kategorie:Caroline|Caroline]]''' – elle était ravie d'être chez son oncle. Elle savait qu'avant de quitter la maison elle aurait reçu du chocolat, même si l'anniversaire qu'ils étaient en train de fêter n'était pas le sien.<br>Sa maman était assise près d'elle et écoutait ce que son oncle racontait à tout le monde. "Tout le monde" était composé par: elle, évidemment; sa maman; son frère [[:Kategorie:Benoît|Benoît]]; Hans, qui parlait allemand et qu'elle ne comprenais pas; sa femme, qui ne parlait pas; [[Anne]]; et [[:Kategorie:Herr Theodor|Herr Theodor]].<br>Herr Theodor était [[Perroquet|perroquet]] à Anne. Et ils l'emmenaient partout avec elle. A un moment donné elle s'était levée pour aller voir Herr Theodor de plus près et le saluer.<br>«Salut Herr Theodor! Comment vas-tu?»<br>Il lui avait répondu avec le seul mot qu'il continuait de répéter depuis le début de la soirée: «Ruhe! Ruhe! Ruhe!». Elle ne savait pas si c'était Anne qui lui avait appris ce mot-là. Sûrement pas la femme de Hans parce qu'elle ne parlait pas. Caroline pensa alors: qu'elle aurait été une bonne idée, celle de lui apprendre à dire "Bonjour".<br><br>'''[[:Kategorie:Benoît|Benoît]]'''– il n'aimait pas trop son oncle. Il bavardait, bavardait, bavardait et bavardait encore. Cette année-là il avait raconté pour la centième fois au moins l'anecdote du [[Cochon|cochon]] qui s'était enfui pendant son école de recrue et l'[[Armée|armée]] entière s'était mobilisée pour le rattraper – il fallait à chaque fois enlevé 80% de ce que son oncle disait, pour se rapprocher de la réalité – et ben, tout le monde avait rit comme si c'était la première fois qu'ils entendaient cette histoire du cochon.<br>Puis il avait montré l'image du [[20071002|cygne mort]] le jour précédent sur le [[:Kategorie:Stadttagebuch|Journal de Ville]]. Caroline s'était mise à pleurer et sa mère avait profité de l'occasion pour s'en aller vers la [[La gare|gare]] et rentrer sur Neuchâtel.<br>Benoît aussi était parti peu après. Seul les deux vieux amis de son oncle et Anne étaient restés. Anne aimait bien les histoire de l'oncle de Benoît; ça lui donnait des idées pour ses romans. Elle avait ainsi forcé son perroquet de rester l'écouter. Lui qui n'avait pas arrêté un instant de lui dire de se taire!
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'''[[:Kategorie:Caroline|Caroline]]''' – elle était ravie d'être chez son oncle. Elle savait qu'avant de quitter la maison elle aurait reçu du chocolat, même si l'anniversaire qu'ils étaient en train de fêter n'était pas le sien.<br>Sa maman était assise près d'elle et écoutait ce que son oncle racontait à tout le monde. "Tout le monde" était composé par: elle, évidemment; sa maman; son frère [[:Kategorie:Benoît|Benoît]]; Hans, qui parlait allemand et qu'elle ne comprenais pas; sa femme, qui ne parlait pas; [[Anne]]; et [[:Kategorie:Herr Theodor|Herr Theodor]].<br>Herr Theodor était [[Perroquet|perroquet]] à Anne. Et elle l'emmenait partout avec elle. A un moment donné Caroline s'était levée pour aller voir Herr Theodor de plus près et le saluer.<br>«Salut Herr Theodor! Comment vas-tu?»<br>Il lui avait répondu avec le seul mot qu'il continuait de répéter depuis le début de la soirée: «Ruhe! Ruhe! Ruhe!». Elle ne savait pas si c'était Anne qui lui avait appris ce mot-là. Sûrement pas la femme de Hans parce qu'elle ne parlait pas. Caroline pensa alors: qu'elle aurait été une bonne idée, celle de lui apprendre à dire "Bonjour".<br><br>'''[[:Kategorie:Benoît|Benoît]]'''– il n'aimait pas trop son oncle. Il bavardait, bavardait, bavardait et bavardait encore. Cette année-là il avait raconté pour la centième fois au moins l'anecdote du [[Cochon|cochon]] qui s'était enfui pendant son école de recrue et l'[[Armée|armée]] entière s'était mobilisée pour le rattraper – il fallait à chaque fois enlevé 80% de ce que son oncle disait, pour se rapprocher de la réalité – et ben, tout le monde avait rit comme si c'était la première fois qu'ils entendaient cette histoire du cochon.<br>Puis il avait montré l'image du [[20071002|cygne mort]] le jour précédent sur le [[:Kategorie:Stadttagebuch|Journal de Ville]]. Caroline s'était mise à pleurer et sa mère avait profité de l'occasion pour s'en aller vers la [[La gare|gare]] et rentrer sur Neuchâtel.<br>Benoît aussi était parti peu après. Seul les deux vieux amis de son oncle et Anne étaient restés. Anne aimait bien les histoire de l'oncle de Benoît; ça lui donnait des idées pour ses romans. Elle avait ainsi forcé son perroquet de rester l'écouter. Lui qui n'avait pas arrêté un instant de lui dire de se taire!
  
 
[[Category:Benoît]] [[Category:Caroline]] [[Category:Herr_Theodor]]
 
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Version vom 11. Oktober 2007, 22:45 Uhr

Caroline – elle était ravie d'être chez son oncle. Elle savait qu'avant de quitter la maison elle aurait reçu du chocolat, même si l'anniversaire qu'ils étaient en train de fêter n'était pas le sien.
Sa maman était assise près d'elle et écoutait ce que son oncle racontait à tout le monde. "Tout le monde" était composé par: elle, évidemment; sa maman; son frère Benoît; Hans, qui parlait allemand et qu'elle ne comprenais pas; sa femme, qui ne parlait pas; Anne; et Herr Theodor.
Herr Theodor était perroquet à Anne. Et elle l'emmenait partout avec elle. A un moment donné Caroline s'était levée pour aller voir Herr Theodor de plus près et le saluer.
«Salut Herr Theodor! Comment vas-tu?»
Il lui avait répondu avec le seul mot qu'il continuait de répéter depuis le début de la soirée: «Ruhe! Ruhe! Ruhe!». Elle ne savait pas si c'était Anne qui lui avait appris ce mot-là. Sûrement pas la femme de Hans parce qu'elle ne parlait pas. Caroline pensa alors: qu'elle aurait été une bonne idée, celle de lui apprendre à dire "Bonjour".

Benoît– il n'aimait pas trop son oncle. Il bavardait, bavardait, bavardait et bavardait encore. Cette année-là il avait raconté pour la centième fois au moins l'anecdote du cochon qui s'était enfui pendant son école de recrue et l'armée entière s'était mobilisée pour le rattraper – il fallait à chaque fois enlevé 80% de ce que son oncle disait, pour se rapprocher de la réalité – et ben, tout le monde avait rit comme si c'était la première fois qu'ils entendaient cette histoire du cochon.
Puis il avait montré l'image du cygne mort le jour précédent sur le Journal de Ville. Caroline s'était mise à pleurer et sa mère avait profité de l'occasion pour s'en aller vers la gare et rentrer sur Neuchâtel.
Benoît aussi était parti peu après. Seul les deux vieux amis de son oncle et Anne étaient restés. Anne aimait bien les histoire de l'oncle de Benoît; ça lui donnait des idées pour ses romans. Elle avait ainsi forcé son perroquet de rester l'écouter. Lui qui n'avait pas arrêté un instant de lui dire de se taire!