Simultan

Visite amicale / Besuch in Freundschaft: Unterschied zwischen den Versionen

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Varsovie. Galerie Jan. (olivgrün)
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Au bout de la galerie un couloir très étroit qui baigne dans une lumière verte inquiétante. Ewa y pénètre en sortant silencieusement son PP7. Derrière la porte, elle entend des chuchotements et des pas qui fuient, qui s'arrêtent et qui fuient encore. Ewa pointe son arme en direction de la porte, elle prend son élan et s'apprête à enfoncer la porte et soudain celle-ci s'ouvre. Jan se tient devant elle, il porte un peignoir violet et rien de plus.<br>- Ewa! comment vas-tu? tu tombes à pic pour le café!<br>- Epargnes-moi tes salades Jan... Alors qu'est-ce que tu trafiques encore?<br>- Moi? mais je ne trafiques rien, je suis juste un honnête citoyen qui se lève pour prendre son déjeuner, voilà tout. C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question? D'ailleurs... tu sais que pour entrer chez moi comme tu l'as fais il te faudrait un mandat? Hein? Quand est-ce que tu vas me le présenter ce foutu mandat?<br>- Tu sais qu'il n'y a rien de mieux que tes conneries pour bien commencer une journée Jan...<br>- Ouais, je sais, depuis que je porte la moustache, je ne sais pas, je suis devenu assez marrant. Ca change un homme la moustache.<br>- Alors là... bon, assez rigoler. Tu dis aux deux putes qui couinent sous ton lit dégueulasse de se barrer ou je les coffre et toi avec en passant...<br>- Quelles putes? Il n'y a rien sous mon lit...<br>- Tu veux vraiment jouer à ça maintenant Jan? Ne me fait pas perdre le peu de patience qu'il me reste, petit con.<br>Ewa se dirige vers le lit, elle soulève violemment la couverture, jette un oeil sous le lit: personne. Elle fixe Jan. Soudain, la portière du frigo s'ouvre et laisse découvrir une femme toute recroquevilée à l'intérieur, elle avance en pas de canard pour s'extirper du frigo et se déplie. Ewa ne pointe même pas son arme sur elle. La femme blonde est complètement nue, elle n'a même pas l'air d'avoir dix-huit ans.<br>- Je suis désolée mon chou, mais il faisait trop froid là-dedans, dit-elle.<br>- Oh et puis merde, s'énerve Jan. Il ouvre la grande fenêtre qui mène au balcon, sur le rebord dix petits doigts s'accrochent fermement à la balustrade rouillée. Jan s'accroupille et aide une jeune femme brune, tout aussi nue que la première à remonter sur la balcon. Ils rentrent ensuite à l'intérieur.
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Au bout de la galerie un couloir très étroit qui baigne dans une lumière verte inquiétante. Ewa y pénètre en sortant silencieusement son PP7. Derrière la porte, elle entend des chuchotements et des pas qui fuient, qui s'arrêtent et qui fuient encore. Ewa pointe son arme en direction de la porte, elle prend son élan et s'apprête à enfoncer la porte et soudain celle-ci s'ouvre. Jan se tient devant elle, il porte un peignoir violet et rien de plus.<br>- Ewa! comment vas-tu? tu tombes à pic pour le café!<br>- Epargnes-moi tes salades Jan... Alors qu'est-ce que tu trafiques encore?<br>- Moi? mais je ne trafiques rien, je suis juste un honnête citoyen qui se lève pour prendre son déjeuner, voilà tout. C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question? D'ailleurs... tu sais que pour entrer chez moi comme tu l'as fais il te faudrait un mandat? Hein? Quand est-ce que tu vas me le présenter ce foutu mandat?<br>- Tu sais qu'il n'y a rien de mieux que tes conneries pour bien commencer une journée Jan...<br>- Ouais, je sais, depuis que je porte la moustache, je ne sais pas, je suis devenu assez marrant. Ca change un homme la moustache.<br>- Alors là... bon, assez rigoler. Tu dis aux deux putes qui couinent sous ton lit dégueulasse de se barrer ou je les coffre et toi avec en passant...<br>- Quelles putes? Il n'y a rien sous mon lit...<br>- Tu veux vraiment jouer à ça maintenant Jan? Ne me fait pas perdre le peu de patience qu'il me reste, petit con.<br>Ewa se dirige vers le lit, elle soulève violemment la couverture, jette un oeil sous le lit: personne. Elle fixe Jan. Soudain, la portière du frigo s'ouvre et laisse découvrir une femme toute recroquevilée à l'intérieur, elle avance en pas de canard pour s'extirper du frigo et se déplie. Ewa ne pointe même pas son arme sur elle. La femme blonde est complètement nue, elle n'a même pas l'air d'avoir dix-huit ans.<br>- Je suis désolée mon chou, mais il faisait trop froid là-dedans, dit-elle.<br>- Oh et puis merde, s'énerve Jan. Il ouvre la grande fenêtre qui mène au balcon, sur le rebord dix petits doigts s'accrochent fermement à la balustrade rouillée. Jan s'accroupille et aide une jeune femme brune, tout aussi nue que la première à remonter sur la balcon. Ils rentrent ensuite à l'intérieur.  
  
<br>- J'y crois pas, soupire Ewa. Bon aller, rhabillez-vous et que je vous revois plus ici, c'est clair?<br>- C'est qui cette connasse? dit la brune.<br>- C'est la Policja cette connasse, répond Ewa. Alors tirez-vous avant que je vous envoie au trou.<br>Les deux filles se rhabillent rapidement et en silence, pour ce qu'elles portent elles n'auraient même pas du s'en donner la peine. Elles s'élancent dans le couloir glaucque laissant Ewa et Jan dans la chambre qui suintent la chaire et la cigarette. Ewa s'assied dans un fauteuil déchiqueté, dépose son PP7 sur sa cuisse.<br>- Apparemment le deal te donne un sacré sex-appeal, tu devrais peut-être faire usage de ce charme auprès de ta femme, reprend Ewa.<br>- Peut-être, en tout cas je vois que ça fonctionne déjà sur toi...<br>Ewa empoigne son PP7 et tire une balle en direction de Jan. Le bruit retentit dans tous le bâtiment et un chien se met à aboyer. Le portait-photo de Picasso sur le mur se voit maintenant décoré d'un trou tout à fait splendide au milieu de son crâne dégarni.<br>- Mon Pablo! Non! Ewa, tu fais chier!<br>- Je suis la seule à pouvoir faire des blagues ici, mon petit Jankou. Et donnes-moi une cigarette pendant que tu y es. Jan ouvre un tiroir à proximité de sa kitchenette en piteux état, il en sort un paquet de Mantelboro rouge. Il le tend à Ewa en s'approchant d'elle, celle-ci remarque que sur le paquet, le petit autocollant attestant de sa légalité n'y figure pas. Elle ne peut pas manquer cette occasion. Elle agrippe le paquet et la main de Jan, elle le tire vers elle en tordant son poignet.<br>- Qui t'as refilé ce paquet de clope?<br>- Quoi? mais t'es malade Ewa, c'est juste un paquet de clope, je l'ai acheté au kiosque comme tout le monde. Ewa lui tord le poignet, il est à deux doigts de se casser. Jan hurle de douleur.<br>- Primo, ce n'est pas un paquet de clope comme les autres. Et deuzio, tu n'es pas tout le monde. Dis-moi ce que tu sais sur le traffic de cigarettes en provenance d'Ukraine? <br>
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<br>- J'y crois pas, soupire Ewa. Bon aller, rhabillez-vous et que je vous revois plus ici, c'est clair?<br>- C'est qui cette connasse? dit la brune.<br>- C'est la Policja cette connasse, répond Ewa. Alors tirez-vous avant que je vous envoie au trou.<br>Les deux filles se rhabillent rapidement et en silence, pour ce qu'elles portent elles n'auraient même pas du s'en donner la peine. Elles s'élancent dans le couloir glaucque laissant Ewa et Jan dans la chambre qui suintent la chaire et la cigarette. Ewa s'assied dans un fauteuil déchiqueté, dépose son PP7 sur sa cuisse.<br>- Apparemment le deal te donne un sacré sex-appeal, tu devrais peut-être faire usage de ce charme auprès de ta femme, reprend Ewa.<br>- Peut-être, en tout cas je vois que ça fonctionne déjà sur toi...<br>Ewa empoigne son PP7 et tire une balle en direction de Jan. Le bruit retentit dans tous le bâtiment et un chien se met à aboyer. Le portait-photo de Picasso sur le mur se voit maintenant décoré d'un trou tout à fait splendide au milieu de son crâne dégarni.<br>- Mon Pablo! Non! Ewa, tu fais chier!<br>- Je suis la seule à pouvoir faire des blagues ici, mon petit Jankou. Et donnes-moi une cigarette pendant que tu y es. Jan ouvre un tiroir à proximité de sa kitchenette en piteux état, il en sort un paquet de Mantelboro rouge. Il le tend à Ewa en s'approchant d'elle, celle-ci remarque que sur le paquet, le petit autocollant attestant de sa légalité n'y figure pas. Elle ne peut pas manquer cette occasion. Elle agrippe le paquet et la main de Jan, elle le tire vers elle en tordant son poignet.<br>- Qui t'as refilé ce paquet de clope?<br>- Quoi? mais t'es malade Ewa, c'est juste un paquet de clope, je l'ai acheté au kiosque comme tout le monde. Ewa lui tord le poignet, il est à deux doigts de se casser. Jan hurle de douleur.<br>- Primo, ce n'est pas un paquet de clope comme les autres. Et deuzio, tu n'es pas tout le monde. Dis-moi ce que tu sais sur le [[Schmugglerexpress_/_l'Express_du_crime|traffic de cigarettes]] en provenance d'Ukraine? <br>  
  
 
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Warschau. Jans Galerie.
  
Warschau. Jans Galerie.
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Der schmale Gang am Ende der Galerie ist in ein tristes grünes Licht getaucht. Ewa zwängt sich hinein, zieht lautlos ihre PP7 aus der Tasche. Hinter der Türe hört sie Geflüster, dann Schritte; die Schritte halten einen Moment inne, entfernen sich dann. Ewa richtet ihre Waffe auf die Türe, sie atmet durch und macht sich bereit, jeden Moment die Türe einzutreten – als diese sich unvermittelt gegen innen öffnet. Jan steht vor ihr. Er trägt einen violetten Morgenmantel, sonst nichts. - Ewa! Wie geht’s dir&nbsp;! Du kommst gerade recht für einen Kaffee&nbsp;! - Verschone mich mit deinen Geschichten, Jan. Sag es mir einfach. Bist du noch dick mit drin im Schmuggel? - Wie bitte? Seh ich so aus&nbsp;? Ein Schmuggler? Ich bin ein ehrbarer Bürger, der gerade aufgestanden ist, um ein wohlverdientes Frühstück zu geniessen. Ich könnte dieselbe Frage auch an dich richten! Übrigens… Weisst du eigentlich, dass du einen Durchsuchungsbefehl vorweisen müsstest, wenn du so bei mir einsteigst, wie du es tust&nbsp;? Ja? Wann zeigst du mir dein Papierchen? - Man kann den Tag kaum besser beginnen, als damit, sich deinen Scheiss anzuhören. - Jaahaa, ich weiss, seit ich mir einen Schnauz habe wachsen lassen, bin ich viel unterhalsamer geworden. Ein ordentlicher Schnauz verändert einen Mann wie mich, das sage ich! - Ja, danke, jetzt muss ich wirklich lachen. Sag den zwei Huren, die sich unter deinem Bett verstecken, sie sollen verschwinden, oder ich lasse sie einsperren und dich grad mit dazu. - Huren&nbsp;? Ich bitte dich. Unter meinem Bett ist gar nichts. - Du glaubst doch nicht im Ernst, dass du mir etwas vormachen kannst, Jan. Lass mich nicht die wenige Geduld verlieren, die mir noch bleibt. Ewa geht zum Bett, sei reisst schwungvoll die Decke weg, wirft einen Blick unters Bett: Niemand da. Sie starrt Jan an. Plötzlich öffnet sich die Kühlschranktür. Eine Frau, den schmalen Rücken gekrümmt und die Beine eng an sich angezogen, sitzt zusammengestaucht im Kühlschrank. Die Kältestarre scheint aus ihr zu weichen&nbsp;; sie faltet sich langsam auseinander, steht auf, schaut Ewa ins Gesicht. Ewa richtet nicht einmal die Waffe auf sie. Die junge blonde ist nackt, sie scheint kaum volljährig zu sein. - Es tut mir leid, mein Liebling, aber es ist einfach zu kalt da drin. - Scheisse. Jan öffnet das grosse Fenster, das auf den Balkon führt. Am Sims der verrosteten Balustrade klammern sich zehn vor Anstrengung weisse Finger fest. Jan seufzt ergeben, beugt sich vor und hilft der jungen Brünette, deren Kopf nun zum Vorschein kommt, zum Sims hinauf; sie ist ebenso nackt wie die erste. Sie knetet ihre kalten Hände, setzt ein ungerührtes Gesicht ein und kehrt hinter Jan zur Balkontür hinein ins Zimmer zurück.  
  
Der schmale Gang am Ende der Galerie ist in ein tristes grünes Licht getaucht. Ewa zwängt sich hinein, zieht lautlos ihre PP7 aus der Tasche. Hinter der Türe hört sie Geflüster, dann Schritte; die Schritte halten einen Moment inne, entfernen sich dann. Ewa richtet ihre Waffe auf die Türe, sie atmet durch und macht sich bereit, jeden Moment die Türe einzutreten – als diese sich unvermittelt gegen innen öffnet. Jan steht vor ihr. Er trägt einen violetten Morgenmantel, sonst nichts. - Ewa! Wie geht’s dir ! Du kommst gerade recht für einen Kaffee ! - Verschone mich mit deinen Geschichten, Jan. Sag es mir einfach. Bist du noch dick mit drin im Schmuggel? - Wie bitte? Seh ich so aus ? Ein Schmuggler? Ich bin ein ehrbarer Bürger, der gerade aufgestanden ist, um ein wohlverdientes Frühstück zu geniessen. Ich könnte dieselbe Frage auch an dich richten! Übrigens… Weisst du eigentlich, dass du einen Durchsuchungsbefehl vorweisen müsstest, wenn du so bei mir einsteigst, wie du es tust ? Ja? Wann zeigst du mir dein Papierchen? - Man kann den Tag kaum besser beginnen, als damit, sich deinen Scheiss anzuhören. - Jaahaa, ich weiss, seit ich mir einen Schnauz habe wachsen lassen, bin ich viel unterhalsamer geworden. Ein ordentlicher Schnauz verändert einen Mann wie mich, das sage ich! - Ja, danke, jetzt muss ich wirklich lachen. Sag den zwei Huren, die sich unter deinem Bett verstecken, sie sollen verschwinden, oder ich lasse sie einsperren und dich grad mit dazu. - Huren ? Ich bitte dich. Unter meinem Bett ist gar nichts. - Du glaubst doch nicht im Ernst, dass du mir etwas vormachen kannst, Jan. Lass mich nicht die wenige Geduld verlieren, die mir noch bleibt. Ewa geht zum Bett, sei reisst schwungvoll die Decke weg, wirft einen Blick unters Bett: Niemand da. Sie starrt Jan an. Plötzlich öffnet sich die Kühlschranktür. Eine Frau, den schmalen Rücken gekrümmt und die Beine eng an sich angezogen, sitzt zusammengestaucht im Kühlschrank. Die Kältestarre scheint aus ihr zu weichen ; sie faltet sich langsam auseinander, steht auf, schaut Ewa ins Gesicht. Ewa richtet nicht einmal die Waffe auf sie. Die junge blonde ist nackt, sie scheint kaum volljährig zu sein. - Es tut mir leid, mein Liebling, aber es ist einfach zu kalt da drin. - Scheisse. Jan öffnet das grosse Fenster, das auf den Balkon führt. Am Sims der verrosteten Balustrade klammern sich zehn vor Anstrengung weisse Finger fest. Jan seufzt ergeben, beugt sich vor und hilft der jungen Brünette, deren Kopf nun zum Vorschein kommt, zum Sims hinauf; sie ist ebenso nackt wie die erste. Sie knetet ihre kalten Hände, setzt ein ungerührtes Gesicht ein und kehrt hinter Jan zur Balkontür hinein ins Zimmer zurück.
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- Ich glaub es nicht, seufzt Ewa. - Zieht euch an, und dann will ich euch hier nie mehr wieder sehen, ist das klar? - Wer ist diese Ziege?, fragt die Brünette. - Diese Ziege ist die Policja. Also raus mit euch, bevor ich euch ins Loch stecke. Die Nutten suchen hastig ihre Kleidchen zusammen und verschwinden, lassen Ewa und Jan allein zurück im Zimmer; die Luft ist von Körpern und Zigarettenrauch getränkt. Ewa lässt sich in den nächsten Sessel fallen, die PP7 auf den Knien. - Offensichtlich verschafft dir das Dealen einen geheimnisvollen Sex-Appeal … Vielleicht solltest du dir diesen Vorteil auch bei deiner eigenen Frau zunutze machen. - Möglicherweise. Auf jeden Fall kann ich feststellen, dass er bei dir die Wirkung schon mal nicht verfehlt… Ewa packt ihre PP7, zielt direkt auf Jan und schiesst. Der Schuss hallt ihm ganzen Gebäude wider, ein Hund beginnt zu bellen. Das Picasso Porträt an der Wand sieht sich nun von einem Loch in der Mauer direkt daneben dekoriert, das wunderbar mit dem glatzköpfigen Schädel harmoniert. - Meine Güte! Nein! Ewa, du bringst mich noc hum&nbsp;! - Ich bin die einzige, die sich hier noch erlauben kann, Witze zu machen, mein kleiner Janitsch. Und jetzt gib mir eine Zigarette. Jan öffnet eine Schublade vom Schrank neben seiner jämmerlichen Küche, er nimmt eine Schachtel Mantelboro rot heraus.  
  
- Ich glaub es nicht, seufzt Ewa. - Zieht euch an, und dann will ich euch hier nie mehr wieder sehen, ist das klar? - Wer ist diese Ziege?, fragt die Brünette. - Diese Ziege ist die Policja. Also raus mit euch, bevor ich euch ins Loch stecke. Die Nutten suchen hastig ihre Kleidchen zusammen und verschwinden, lassen Ewa und Jan allein zurück im Zimmer; die Luft ist von Körpern und Zigarettenrauch getränkt. Ewa lässt sich in den nächsten Sessel fallen, die PP7 auf den Knien. - Offensichtlich verschafft dir das Dealen einen geheimnisvollen Sex-Appeal … Vielleicht solltest du dir diesen Vorteil auch bei deiner eigenen Frau zunutze machen. - Möglicherweise. Auf jeden Fall kann ich feststellen, dass er bei dir die Wirkung schon mal nicht verfehlt… Ewa packt ihre PP7, zielt direkt auf Jan und schiesst. Der Schuss hallt ihm ganzen Gebäude wider, ein Hund beginnt zu bellen. Das Picasso Porträt an der Wand sieht sich nun von einem Loch in der Mauer direkt daneben dekoriert, das wunderbar mit dem glatzköpfigen Schädel harmoniert. - Meine Güte! Nein! Ewa, du bringst mich noc hum ! - Ich bin die einzige, die sich hier noch erlauben kann, Witze zu machen, mein kleiner Janitsch. Und jetzt gib mir eine Zigarette. Jan öffnet eine Schublade vom Schrank neben seiner jämmerlichen Küche, er nimmt eine Schachtel Mantelboro rot heraus.
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NOCH NICHT FERTIG!!! <br>  
 
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[[Category:Ewa_Leszek]]
 
[[Category:Ewa_Leszek]]

Version vom 19. Dezember 2011, 12:18 Uhr


Varsovie. Galerie Jan. (olivgrün)

Au bout de la galerie un couloir très étroit qui baigne dans une lumière verte inquiétante. Ewa y pénètre en sortant silencieusement son PP7. Derrière la porte, elle entend des chuchotements et des pas qui fuient, qui s'arrêtent et qui fuient encore. Ewa pointe son arme en direction de la porte, elle prend son élan et s'apprête à enfoncer la porte et soudain celle-ci s'ouvre. Jan se tient devant elle, il porte un peignoir violet et rien de plus.
- Ewa! comment vas-tu? tu tombes à pic pour le café!
- Epargnes-moi tes salades Jan... Alors qu'est-ce que tu trafiques encore?
- Moi? mais je ne trafiques rien, je suis juste un honnête citoyen qui se lève pour prendre son déjeuner, voilà tout. C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question? D'ailleurs... tu sais que pour entrer chez moi comme tu l'as fais il te faudrait un mandat? Hein? Quand est-ce que tu vas me le présenter ce foutu mandat?
- Tu sais qu'il n'y a rien de mieux que tes conneries pour bien commencer une journée Jan...
- Ouais, je sais, depuis que je porte la moustache, je ne sais pas, je suis devenu assez marrant. Ca change un homme la moustache.
- Alors là... bon, assez rigoler. Tu dis aux deux putes qui couinent sous ton lit dégueulasse de se barrer ou je les coffre et toi avec en passant...
- Quelles putes? Il n'y a rien sous mon lit...
- Tu veux vraiment jouer à ça maintenant Jan? Ne me fait pas perdre le peu de patience qu'il me reste, petit con.
Ewa se dirige vers le lit, elle soulève violemment la couverture, jette un oeil sous le lit: personne. Elle fixe Jan. Soudain, la portière du frigo s'ouvre et laisse découvrir une femme toute recroquevilée à l'intérieur, elle avance en pas de canard pour s'extirper du frigo et se déplie. Ewa ne pointe même pas son arme sur elle. La femme blonde est complètement nue, elle n'a même pas l'air d'avoir dix-huit ans.
- Je suis désolée mon chou, mais il faisait trop froid là-dedans, dit-elle.
- Oh et puis merde, s'énerve Jan. Il ouvre la grande fenêtre qui mène au balcon, sur le rebord dix petits doigts s'accrochent fermement à la balustrade rouillée. Jan s'accroupille et aide une jeune femme brune, tout aussi nue que la première à remonter sur la balcon. Ils rentrent ensuite à l'intérieur.


- J'y crois pas, soupire Ewa. Bon aller, rhabillez-vous et que je vous revois plus ici, c'est clair?
- C'est qui cette connasse? dit la brune.
- C'est la Policja cette connasse, répond Ewa. Alors tirez-vous avant que je vous envoie au trou.
Les deux filles se rhabillent rapidement et en silence, pour ce qu'elles portent elles n'auraient même pas du s'en donner la peine. Elles s'élancent dans le couloir glaucque laissant Ewa et Jan dans la chambre qui suintent la chaire et la cigarette. Ewa s'assied dans un fauteuil déchiqueté, dépose son PP7 sur sa cuisse.
- Apparemment le deal te donne un sacré sex-appeal, tu devrais peut-être faire usage de ce charme auprès de ta femme, reprend Ewa.
- Peut-être, en tout cas je vois que ça fonctionne déjà sur toi...
Ewa empoigne son PP7 et tire une balle en direction de Jan. Le bruit retentit dans tous le bâtiment et un chien se met à aboyer. Le portait-photo de Picasso sur le mur se voit maintenant décoré d'un trou tout à fait splendide au milieu de son crâne dégarni.
- Mon Pablo! Non! Ewa, tu fais chier!
- Je suis la seule à pouvoir faire des blagues ici, mon petit Jankou. Et donnes-moi une cigarette pendant que tu y es. Jan ouvre un tiroir à proximité de sa kitchenette en piteux état, il en sort un paquet de Mantelboro rouge. Il le tend à Ewa en s'approchant d'elle, celle-ci remarque que sur le paquet, le petit autocollant attestant de sa légalité n'y figure pas. Elle ne peut pas manquer cette occasion. Elle agrippe le paquet et la main de Jan, elle le tire vers elle en tordant son poignet.
- Qui t'as refilé ce paquet de clope?
- Quoi? mais t'es malade Ewa, c'est juste un paquet de clope, je l'ai acheté au kiosque comme tout le monde. Ewa lui tord le poignet, il est à deux doigts de se casser. Jan hurle de douleur.
- Primo, ce n'est pas un paquet de clope comme les autres. Et deuzio, tu n'es pas tout le monde. Dis-moi ce que tu sais sur le traffic de cigarettes en provenance d'Ukraine?

Warschau. Jans Galerie.

Der schmale Gang am Ende der Galerie ist in ein tristes grünes Licht getaucht. Ewa zwängt sich hinein, zieht lautlos ihre PP7 aus der Tasche. Hinter der Türe hört sie Geflüster, dann Schritte; die Schritte halten einen Moment inne, entfernen sich dann. Ewa richtet ihre Waffe auf die Türe, sie atmet durch und macht sich bereit, jeden Moment die Türe einzutreten – als diese sich unvermittelt gegen innen öffnet. Jan steht vor ihr. Er trägt einen violetten Morgenmantel, sonst nichts. - Ewa! Wie geht’s dir ! Du kommst gerade recht für einen Kaffee ! - Verschone mich mit deinen Geschichten, Jan. Sag es mir einfach. Bist du noch dick mit drin im Schmuggel? - Wie bitte? Seh ich so aus ? Ein Schmuggler? Ich bin ein ehrbarer Bürger, der gerade aufgestanden ist, um ein wohlverdientes Frühstück zu geniessen. Ich könnte dieselbe Frage auch an dich richten! Übrigens… Weisst du eigentlich, dass du einen Durchsuchungsbefehl vorweisen müsstest, wenn du so bei mir einsteigst, wie du es tust ? Ja? Wann zeigst du mir dein Papierchen? - Man kann den Tag kaum besser beginnen, als damit, sich deinen Scheiss anzuhören. - Jaahaa, ich weiss, seit ich mir einen Schnauz habe wachsen lassen, bin ich viel unterhalsamer geworden. Ein ordentlicher Schnauz verändert einen Mann wie mich, das sage ich! - Ja, danke, jetzt muss ich wirklich lachen. Sag den zwei Huren, die sich unter deinem Bett verstecken, sie sollen verschwinden, oder ich lasse sie einsperren und dich grad mit dazu. - Huren ? Ich bitte dich. Unter meinem Bett ist gar nichts. - Du glaubst doch nicht im Ernst, dass du mir etwas vormachen kannst, Jan. Lass mich nicht die wenige Geduld verlieren, die mir noch bleibt. Ewa geht zum Bett, sei reisst schwungvoll die Decke weg, wirft einen Blick unters Bett: Niemand da. Sie starrt Jan an. Plötzlich öffnet sich die Kühlschranktür. Eine Frau, den schmalen Rücken gekrümmt und die Beine eng an sich angezogen, sitzt zusammengestaucht im Kühlschrank. Die Kältestarre scheint aus ihr zu weichen ; sie faltet sich langsam auseinander, steht auf, schaut Ewa ins Gesicht. Ewa richtet nicht einmal die Waffe auf sie. Die junge blonde ist nackt, sie scheint kaum volljährig zu sein. - Es tut mir leid, mein Liebling, aber es ist einfach zu kalt da drin. - Scheisse. Jan öffnet das grosse Fenster, das auf den Balkon führt. Am Sims der verrosteten Balustrade klammern sich zehn vor Anstrengung weisse Finger fest. Jan seufzt ergeben, beugt sich vor und hilft der jungen Brünette, deren Kopf nun zum Vorschein kommt, zum Sims hinauf; sie ist ebenso nackt wie die erste. Sie knetet ihre kalten Hände, setzt ein ungerührtes Gesicht ein und kehrt hinter Jan zur Balkontür hinein ins Zimmer zurück.

- Ich glaub es nicht, seufzt Ewa. - Zieht euch an, und dann will ich euch hier nie mehr wieder sehen, ist das klar? - Wer ist diese Ziege?, fragt die Brünette. - Diese Ziege ist die Policja. Also raus mit euch, bevor ich euch ins Loch stecke. Die Nutten suchen hastig ihre Kleidchen zusammen und verschwinden, lassen Ewa und Jan allein zurück im Zimmer; die Luft ist von Körpern und Zigarettenrauch getränkt. Ewa lässt sich in den nächsten Sessel fallen, die PP7 auf den Knien. - Offensichtlich verschafft dir das Dealen einen geheimnisvollen Sex-Appeal … Vielleicht solltest du dir diesen Vorteil auch bei deiner eigenen Frau zunutze machen. - Möglicherweise. Auf jeden Fall kann ich feststellen, dass er bei dir die Wirkung schon mal nicht verfehlt… Ewa packt ihre PP7, zielt direkt auf Jan und schiesst. Der Schuss hallt ihm ganzen Gebäude wider, ein Hund beginnt zu bellen. Das Picasso Porträt an der Wand sieht sich nun von einem Loch in der Mauer direkt daneben dekoriert, das wunderbar mit dem glatzköpfigen Schädel harmoniert. - Meine Güte! Nein! Ewa, du bringst mich noc hum ! - Ich bin die einzige, die sich hier noch erlauben kann, Witze zu machen, mein kleiner Janitsch. Und jetzt gib mir eine Zigarette. Jan öffnet eine Schublade vom Schrank neben seiner jämmerlichen Küche, er nimmt eine Schachtel Mantelboro rot heraus.

NOCH NICHT FERTIG!!!