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Interview à la TSR / Interview auf SF: Unterschied zwischen den Versionen
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| − | - Bonsoir Walter Winkler. Merci d’être avec nous. Comme cela se pressentait, vous avez aujourd’hui annoncé votre candidature pour l’élection au Conseil fédéral. Tout d’abord, j’aimerais vous demander : pourquoi seulement maintenant alors que d’autres candidats sont connus depuis environ deux mois ?<br>- Ecoutez, je crois qu’il était important d’analyser la situation de notre parti après les élections fédérales. Des discussions devaient avoir lieu au sein du parti et il est dans ma nature de ne pas prendre de décisions précipitées.<br>- Monsieur Winkler, vous parlez très peu de vous. Lorsqu’un journaliste vous pose une question personnelle, on vous voit souvent rétorquer que cela ne regarde personne d’autre que vous. Etre au Conseil fédéral, n’est-ce pas contradictoire avec cette volonté de ne pas faire de bruit ?<br>- Non pas du tout, je pense qu’on peut briguer la plus haute fonction de ce pays sans être un « people », comme on dit. Pour que la politique reprenne du sens, pour que la politique intéresse de nouveau les citoyens de ce pays, je crois qu’il est important que les politiciens reviennent à une sorte de modestie et qu’il fasse passer les intérêts de la nation avant les leurs. J’espère pour ma part incarner cette politique anti-people.<br>- Une dernière question Walter Winkler, seriez-vous prêt à être à la tête de n’importe quel département ?<br>- Oui, tout à fait. Je crois qu’il est plus prudent de se présenter lorsqu’on a des compétences dans tous les domaines. Cependant, il est clair que le département « Justice et Police » est celui qui me conviendrait le mieux et c’est là que je serais le plus efficace. Mais ne nous projetons pas trop. Tous les candidats sont très qualifiés et chacun a sa chance le 14 décembre prochain.<br>- Merci monsieur Winkler.<br>- Merci à vous madame Barmaz.<br> | + | - Bonsoir Walter Winkler. Merci d’être avec nous. Comme cela se pressentait, vous avez aujourd’hui annoncé votre candidature pour l’élection au Conseil fédéral. Tout d’abord, j’aimerais vous demander : pourquoi seulement maintenant alors que d’autres candidats sont connus depuis environ deux mois ?<br>- Ecoutez, je crois qu’il était important d’analyser la situation de notre parti après les élections fédérales. Des discussions devaient avoir lieu au sein du parti et il est dans ma nature de ne pas prendre de décisions précipitées.<br>- Monsieur Winkler, vous parlez très peu de vous. Lorsqu’un journaliste vous pose une question personnelle, on vous voit souvent rétorquer que cela ne regarde personne d’autre que vous. Etre au Conseil fédéral, n’est-ce pas contradictoire avec cette volonté de ne pas faire de bruit ?<br>- Non pas du tout, je pense qu’on peut briguer la plus haute fonction de ce pays sans être un « people », comme on dit. Pour que la politique reprenne du sens, pour que la politique intéresse de nouveau les citoyens de ce pays, je crois qu’il est important que les politiciens reviennent à une sorte de modestie et qu’il fasse passer les intérêts de la nation avant les leurs. J’espère pour ma part incarner cette politique anti-people.<br>- Une dernière question Walter Winkler, seriez-vous prêt à être à la tête de n’importe quel département ?<br>- Oui, tout à fait. Je crois qu’il est plus prudent de se présenter lorsqu’on a des compétences dans tous les domaines. Cependant, il est clair que le département « Justice et Police » est celui qui me conviendrait le mieux et c’est là que je serais le plus efficace. Mais ne nous projetons pas trop. Tous les candidats sont très qualifiés et chacun a sa chance le 14 décembre prochain.<br>- Merci monsieur Winkler.<br>- Merci à vous madame Barmaz.<br> |
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Version vom 25. November 2011, 09:28 Uhr
Interview de Walter Winkler lors du 19:30 du jeudi 17 novembre
- Bonsoir Walter Winkler. Merci d’être avec nous. Comme cela se pressentait, vous avez aujourd’hui annoncé votre candidature pour l’élection au Conseil fédéral. Tout d’abord, j’aimerais vous demander : pourquoi seulement maintenant alors que d’autres candidats sont connus depuis environ deux mois ?
- Ecoutez, je crois qu’il était important d’analyser la situation de notre parti après les élections fédérales. Des discussions devaient avoir lieu au sein du parti et il est dans ma nature de ne pas prendre de décisions précipitées.
- Monsieur Winkler, vous parlez très peu de vous. Lorsqu’un journaliste vous pose une question personnelle, on vous voit souvent rétorquer que cela ne regarde personne d’autre que vous. Etre au Conseil fédéral, n’est-ce pas contradictoire avec cette volonté de ne pas faire de bruit ?
- Non pas du tout, je pense qu’on peut briguer la plus haute fonction de ce pays sans être un « people », comme on dit. Pour que la politique reprenne du sens, pour que la politique intéresse de nouveau les citoyens de ce pays, je crois qu’il est important que les politiciens reviennent à une sorte de modestie et qu’il fasse passer les intérêts de la nation avant les leurs. J’espère pour ma part incarner cette politique anti-people.
- Une dernière question Walter Winkler, seriez-vous prêt à être à la tête de n’importe quel département ?
- Oui, tout à fait. Je crois qu’il est plus prudent de se présenter lorsqu’on a des compétences dans tous les domaines. Cependant, il est clair que le département « Justice et Police » est celui qui me conviendrait le mieux et c’est là que je serais le plus efficace. Mais ne nous projetons pas trop. Tous les candidats sont très qualifiés et chacun a sa chance le 14 décembre prochain.
- Merci monsieur Winkler.
- Merci à vous madame Barmaz.