Simultan

Le matin au réveil: Unterschied zwischen den Versionen

Aus Simultan

Zeile 1: Zeile 1:
<img _fck_mw_template="true" _fckrealelement="1" _fckfakelement="true" src="http://cybertexte.ch/home/mod/wiki/mediawiki/extensions/FCKeditor/fckeditor/editor/images/spacer.gif" class="FCK__MWTemplate">
+
{{under construction}}
  
 
<br>
 
<br>
Zeile 10: Zeile 10:
  
 
[[Category:12-10-2007_9h15-9h45]]
 
[[Category:12-10-2007_9h15-9h45]]
 
[[Category:Bourriez|Bourriez]]
 

Version vom 12. Oktober 2007, 11:15 Uhr

This article or section is currently under construction

In principle, someone is working on it and there should be a better version in a not so distant future.
If you want to modify this page, please discuss it with the person working on it (see the "history")


L'orteil dépassant la couette salue le jour, soldat Bourriez, neuf heures, bien qu'aujourd'hui, il est chauffeur poids-lourd de métier, il n'a pas à travailler. Par les rideaux - il ne suporte pas les stores -, par la fenêtre, par la brume, il voit pâlement, ce qu'il ne peut voir il l'imagine, le jour se faire. Oui, aujourd'hui, congé. Seulement demain le travail, demain aller à Choir chercher la marchandise et la ramener à Bâle, mais aujourd'hui congé. Tiens, Martinette est déjà levée, ne reste plus que la forme de son corps ses seins lourds marquée dans le matelas,le visage du Christ sur la mouchoir de Madeleine, il y pose la main, caresse le corps, oui, c'est tiède, vient certainement de se lever. Il referme les yeux, remet sa main sur la poitrine, il faudrait quand même que je me lève, pas rester là clouer à ne rien faire, peut-être débuter par une petite douche caline, oui, et puis me raser cette couenne, elle me fera une remarque sinon, du genre tu piques, non ne m'embrasse pas, elles savent y faire les femmes, toujours d'humeur changeante, aussi docile qu'une chatte, mince, l'eau de la douche, c'est Martinette qu'est dessous, attendre au chaud un peu, pourrait me lever faire le café, ce serait un bon point pour moi, pourrait pas me taquiner sur la couenne. Il essaie de se lever, le froid du parquet sur la paume du pied, devrait mettre un tapis, la jambe se rétracte, non pas possible, pas encore, on est au mois d'octobre, le froid arrive je reste au lit. J'irai faire un tour chez Emmaüs, pourrait dégotter une laine late et géométrique, me reste trois cent balles, le 12, nom de dieu 18 huit jours à tenir, pas plus d'un dixième pour la pelure, pour les pieds le matin au réveil pas besoin de plus, un dixième de trois cent, combien, pas difficile, diviser la somme pas dix, 300/10, ça fait trente. Restera 290 francs, diviser par 18, trop difficile, le coup des virgule, pourrait estimer...

- Hé, tu veux un café?! Tu es réveillé?! Reste plus beaucoup d'eau chaude!

Cruauté fémine, ne pas répondre tout de suite, trouver la réplique juste, dire oui serait risquer un retour fracassant, t'a qu'à te le faire, se méfier de ce genre de proposition