Simultan
L'anniversaire: Unterschied zwischen den Versionen
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Version vom 11. Oktober 2007, 21:40 Uhr
Caroline – elle était ravie d'être chez son oncle. Elle savait qu'avant de quitter la maison elle aurait reçu du chocolat, même si l'anniversaire qu'ils étaient en train de fêter n'était pas le sien.
Sa maman était assise près d'elle et écoutait ce que son oncle racontait à tout le monde. "Tout le monde" était composé par: elle, évidemment; sa maman; son frère Benoît; Hans, qui parlait allemand et qu'elle ne comprenais pas; sa femme, qui ne parlait pas; et Herr Theodor.
Herr Theodor était perroquet à Hans et à sa femme. Et ils l'emmenaient partout avec eux. A un moment donné elle s'était levée pour aller voir Herr Theodor de plus près et le saluer.
«Salut Herr Theodor! Comment vas-tu?»
Il lui avait répondu avec le seul mot qu'il continuait de répéter depuis le début de la soirée: «Ruhe! Ruhe! Ruhe!». Elle ne savait pas si c'était Hans qui lui avait appris ce mot-là. Sûrement pas sa femme parce qu'elle ne parlait pas. Peut-être elle aurait réussi à lui apprendre à dire "Bonjour".
Benoît– il n'aimait pas trop son oncle. Il bavardait, bavardait, bavardait et bavardait encore. Cette année-là il avait raconté pour la centième fois au moins l'anecdote du cochon qui s'était enfui pendant son école de recrue et l'armée entière s'était mobilisée pour le rattraper – il fallait à chaque fois enlevé 80% de ce que son oncle disait, pour se rapprocher de la réalité – et ben, tout le monde avait rit comme si c'était la première fois qu'ils entendaient cette histoire du cochon.
Puis il avait montré l'image du cygne mort le jour précédent sur le Journal de Ville. Caroline s'était mise à pleurer et sa mère avait profité de l'occasion pour s'en aller vers la gare et rentrer sur Neuchâtel.
Benoît aussi était parti peu après. Seul les deux vieux amis de son oncle avaient forcé leur perroquet à rester l'écouter. Lui qui n'avait pas arrêté un moment de lui dire de se taire!