Simultan

Au secours !: Unterschied zwischen den Versionen

Aus Simultan

K (hat „Objet : Au secours !“ nach „Au secours !“ verschoben und dabei eine Weiterleitung überschrieben)
Zeile 3: Zeile 3:
 
Hier, je suis allée au Printemps littéraire (= un festival de littérature francophone à Bienne)&nbsp;!<br>C’était intéressant, ça m’a fait du bien de sortir un peu, etc.  
 
Hier, je suis allée au Printemps littéraire (= un festival de littérature francophone à Bienne)&nbsp;!<br>C’était intéressant, ça m’a fait du bien de sortir un peu, etc.  
  
Ok, je passe tout de suite au plus important&nbsp;:<br>Après on est allés boire un coup au Café culturel. <br>J’ai été assise à côté d’un éditeur (dont je ne vais pas encore citer le nom…). On a commencé a papoté et à un moment donné dans la discussion, il s’est intéressé à «&nbsp;mon projet en cours&nbsp;»&nbsp;!<br>J’ai, donc, sorti mon ''one line catcher''. D’un trait. Comme une pro (que je ne suis pas…). Sans la moindre pause d’hésitation.<br>Il était visiblement impressionné.<br>Quant à moi, j’étais pas mal étonnée, vu que c’était quand même un peu en blague que j’ai sorti ma phrase.<br>Il me semble, qu’il ne s’en est pas rendu compte, car, par la suite, il m’a posé des questions très précises (que je pense pourtant avoir plutôt bien maîtrisées&nbsp;!)… <br>Pour faire court&nbsp;: Il se peut que j’aie raconté un peu plus que je n’ai sur papier…<br>Je précise tout de suite&nbsp;: Je n’avais bu que deux verres de Chardonnay, du coup, on ne peut pas mettre ça sur le compte de Dionysos. <br>Pour te dire que j’étais bien consciente de ce que je faisais … tout en ne sachant pas ce que je faisais&nbsp;!<br>C’est clair&nbsp;?...<br>Je ne peux pas bien expliquer, ce qui m’est arrivée – mais, une fois lancée, je me suis totalement laissé emporter… Pas moyen de me stopper&nbsp;!<br>J’ai peur, j’ai l’impression que je vis ma vie de la même manière que j’écris mes histoires.<br>(On dit qu’un bon auteur ment si bien qu’on croit ce qu’il raconte.)  
+
Ok, je passe tout de suite au plus important&nbsp;:<br>Après on est allés boire un coup au Café culturel. <br>J’ai été assise à côté d’un éditeur (dont je ne vais pas encore citer le nom…). On a commencé à papoter et à un moment donné dans la discussion, il s’est intéressé à «&nbsp;mon projet en cours&nbsp;»&nbsp;!<br>J’ai, donc, sorti mon ''one line catcher''. D’un trait. Comme une pro (que je ne suis pas…). Sans la moindre pause d’hésitation.<br>Il était visiblement impressionné.<br>Quant à moi, j’étais pas mal étonnée, vu que c’était quand même un peu en blague que j’ai sorti ma phrase.<br>Il me semble, qu’il ne s’en est pas rendu compte, car, par la suite, il m’a posé des questions très précises (que je pense pourtant avoir plutôt bien maîtrisées&nbsp;!)… <br>Pour faire court&nbsp;: Il se peut que j’aie raconté un peu plus que je n’aie sur papier…<br>Je précise tout de suite&nbsp;: Je n’avais bu que deux verres de Chardonnay, du coup, on ne peut pas mettre ça sur le compte de Dionysos. <br>Pour te dire que j’étais bien consciente de ce que je faisais … tout en ne sachant pas ce que je faisais&nbsp;!<br>C’est clair&nbsp;?...<br>Je ne peux pas bien expliquer, ce qui m’est arrivée – mais, une fois lancée, je me suis totalement laissé emporter… Pas moyen de me stopper&nbsp;!<br>J’ai peur, j’ai l’impression que je vis ma vie de la même manière que j’écris mes histoires.<br>(On dit qu’un bon auteur ment si bien qu’on croit ce qu’il raconte.)  
  
 
Bref, il attend les trois premiers chapitres lundi matin.<br>''Fuck, fuck, fuck!''  
 
Bref, il attend les trois premiers chapitres lundi matin.<br>''Fuck, fuck, fuck!''  

Version vom 11. Juni 2010, 09:51 Uhr

De : Nina <nininana@hotmail.com>
À : Louis Fabrice <Louis.Fabrice@ch.pwc.com>
Date : 20 avril 2010, 12h 56min 17s

Bb,

Hier, je suis allée au Printemps littéraire (= un festival de littérature francophone à Bienne) !
C’était intéressant, ça m’a fait du bien de sortir un peu, etc.

Ok, je passe tout de suite au plus important :
Après on est allés boire un coup au Café culturel.
J’ai été assise à côté d’un éditeur (dont je ne vais pas encore citer le nom…). On a commencé à papoter et à un moment donné dans la discussion, il s’est intéressé à « mon projet en cours » !
J’ai, donc, sorti mon one line catcher. D’un trait. Comme une pro (que je ne suis pas…). Sans la moindre pause d’hésitation.
Il était visiblement impressionné.
Quant à moi, j’étais pas mal étonnée, vu que c’était quand même un peu en blague que j’ai sorti ma phrase.
Il me semble, qu’il ne s’en est pas rendu compte, car, par la suite, il m’a posé des questions très précises (que je pense pourtant avoir plutôt bien maîtrisées !)…
Pour faire court : Il se peut que j’aie raconté un peu plus que je n’aie sur papier…
Je précise tout de suite : Je n’avais bu que deux verres de Chardonnay, du coup, on ne peut pas mettre ça sur le compte de Dionysos.
Pour te dire que j’étais bien consciente de ce que je faisais … tout en ne sachant pas ce que je faisais !
C’est clair ?...
Je ne peux pas bien expliquer, ce qui m’est arrivée – mais, une fois lancée, je me suis totalement laissé emporter… Pas moyen de me stopper !
J’ai peur, j’ai l’impression que je vis ma vie de la même manière que j’écris mes histoires.
(On dit qu’un bon auteur ment si bien qu’on croit ce qu’il raconte.)

Bref, il attend les trois premiers chapitres lundi matin.
Fuck, fuck, fuck!

Nininana