Simultan

Retrouvailles, 06.06.10: Unterschied zwischen den Versionen

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Ce matin, la sonnette de la porte d’entrée a retenti très tôt. Tout le monde dormait encore, il n’y avait pas un bruit. Mais Ael était prête. Elle a sursauté, et elle s’est retournée vers moi. Je ne l’avais jamais vue aussi stressée. Elle a souri, un vrai sourire, le seul depuis une semaine. Je me suis approchée et l’ai prise dans mes bras, elle m’a chuchoté «&nbsp;Je stresse à mort…&nbsp;», et on est sorties. J’ai ouvert la porte, toujours en pyjama, et j’ai salué le papa d’Ael. Il semblait aussi mal à l’aise que sa fille. Il m’a fait la bise, et a marqué un temps d’arrêt en s’approchant d’Ael. Ael a tendu la joue et il l’a embrassée. Je ne sais pas à quand remontait leur dernier geste de tendresse, mais je suis prête à parier qu’Ael avait encore des dents de lait. Ils se sont souris, Ael avait les joues toutes roses.<br>Et j’ai fermé la porte.<br>
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Ce matin, la sonnette de la porte d’entrée a retenti très tôt. Tout le monde dormait encore, il n’y avait pas un bruit. Mais Ael était prête. Elle a sursauté, et elle s’est retournée vers moi. Je ne l’avais jamais vue aussi stressée. Elle a souri, un vrai sourire, le seul depuis une semaine. Je me suis approchée et l’ai prise dans mes bras, elle m’a chuchoté «&nbsp;Je stresse à mort…&nbsp;», et on est sorties. J’ai ouvert la porte, toujours en pyjama, et j’ai salué le papa d’Ael. Il semblait aussi mal à l’aise que sa fille. Il m’a fait la bise, et a marqué un temps d’arrêt en s’approchant d’Ael. Ael a tendu la joue et il l’a embrassée. Je ne sais pas à quand remontait leur dernier geste de tendresse, mais je suis prête à parier qu’Ael avait encore des dents de lait. Ils se sont souris, Ael avait les joues toutes roses.
  
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<br>Et j’ai fermé la porte.<br>
  
 
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Version vom 10. Juni 2010, 22:53 Uhr

Ce matin, la sonnette de la porte d’entrée a retenti très tôt. Tout le monde dormait encore, il n’y avait pas un bruit. Mais Ael était prête. Elle a sursauté, et elle s’est retournée vers moi. Je ne l’avais jamais vue aussi stressée. Elle a souri, un vrai sourire, le seul depuis une semaine. Je me suis approchée et l’ai prise dans mes bras, elle m’a chuchoté « Je stresse à mort… », et on est sorties. J’ai ouvert la porte, toujours en pyjama, et j’ai salué le papa d’Ael. Il semblait aussi mal à l’aise que sa fille. Il m’a fait la bise, et a marqué un temps d’arrêt en s’approchant d’Ael. Ael a tendu la joue et il l’a embrassée. Je ne sais pas à quand remontait leur dernier geste de tendresse, mais je suis prête à parier qu’Ael avait encore des dents de lait. Ils se sont souris, Ael avait les joues toutes roses.


Et j’ai fermé la porte.