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Version vom 13. Januar 2012, 10:45 Uhr von Julias (Diskussion | Beiträge)

Chez Jan - 12.12.2011 - Warschau


Varsovie. Quartier Praga puis Galerie Jan.

Tout allait mieux pour Ewa. Elle s’était enfin débarrassée de cet abruti de Valerii et n’avait aucun regret d’avoir quitté ce département en lambeaux avec des senteurs de corruption. Elle pensait souvent à Yegor, enfin elle avait quelqu’un en tête, enfin un peu d’espoir. Mais elle devait aller plus loin. Chaque fois qu’elle avait commencé à stagner dans ces recherches un coup de pression à Jan l’avait souvent sortie du pétrin.
Elle savait que les choses ne changeraient pas, la solution était chez Jan, son instinct la poussait à retourner dans le quartier de Praga, cet épouvantable merdier qui avait pourtant toujours remis de l’ordre dans ses recherches. Du temps avait passé depuis leur dernière rencontre et il ne faut pas plus d’un jour à Jan pour se retrouver au milieu d’une sale affaire. Elle prit la route, décidée à faire un nouveau pas dans cette sombre histoire.
C’était l’heure de pointe à Praga, la techno résonnait jusqu’au milieu des rues et on entendait très peu de polonais dans les discussions. Beaucoup de langues, beaucoup de touristes imbibés de bière. Ewa se sentit nostalgique, pouvait-elle dire qu’elle avait bien profité de sa jeunesse ? Non, ce n’était pas trop son genre de faire la fête, quand elle sortait avec ses amis de l’école de recrue ils s’amusaient déjà à filer des dealers, tout ce que Ewa voulait c’était une ville propre pour les générations futures et bien sûr, coffrer une maximum de salopards. Avec ce qu’elle voyait à l’instant, son objectif était encore loin d’être atteint.
Elle s’adossa contre un mur en face de la Piekarnia, détacha ses cheveux blonds et prit une pose pour le moins aguicheuse. Elle s’alluma une cigarette. Jan venait boire un verre dans cette discothèque tous les soirs. Il ne faisait pas que boire un verre, cet endroit était la plaque tournante d’amphétamine dans le quartier. Et lui, il la faisait bien tourner. Elle attendit un bon moment avant d’apercevoir Jan. Ce salaud tenait toujours deux filles dans ses bras, elles étaient comme des membres à part entière de son corps. Elles ne savaient probablement pas encore à quelle ordure elles avaient à faire, il avait sûrement du les embobiner à la galerie avec ces conneries artistiques. Il passa devant tout le monde et entra sans problème, les délires psychédéliques allaient maintenant pouvoir démarrer pour tout les clients de la Piekarnia.
Ewa avait en tout cas deux ou trois heures devant elle pour fouiller la galerie avant que Jan ne rentre et fourre ses deux inconscientes.
Elle n’eu aucun mal à forcer la serrure. Elle monta les escaliers mais lorsqu’elle pénétra dans le couloir menant à la chambre de Jan, elle entendit un grognement profond. Cette enflure de Jan avait un chien de garde, il devait forcément cacher quelque chose. Elle n’eut même pas le temps d’allumer les néons, elle sentit les pas lourds du chien qui fonçaient droit sur elle. Elle n’avait plus le temps elle allait devoir affronter la bête dans l’obscurité. Elle eu à peine le temps de se mettre en garde. Le chien lui sauta dessus, la renversant, Ewa s’écroula violemment sur le sol. A en juger par la lourdeur de l’attaque, elle avait sûrement à faire à un molosse. Il sentait le rat. Le chien fut emporter par son élan et se retrouva derrière Ewa. C’était l’unique chance pour Ewa de s’en sortir vivante. Elle se releva rapidement, finalement les exercices de l’école de recrue n’étaient pas si inutiles, elle sprinta à l’autre bout du couloir. Le chien commença sa course. Elle avait un ou deux mètres d’avance. Elle atteignit l’interrupteur, alluma, et s’en même se retourner totalement elle assena un violent coup de pied dans la gueule du molosse en plein vol pour la morde au cou.
L’animal gisait maintenant par terre, inconscient. Ewa rajusta sa veste et entra dans la chambre.
Elle fouilla partout en quête d’une information sur Valerii mais elle ne trouva rien d’autre que des seringues, des préservatifs, des paquets d’amphétamines. Jan avait peut-être revu Dzanna mais en cherchant partout sur son bureau elle ne trouva aucun indice, aucun numéro, rien.
Elle décida de prendre l’air sur le balcon. Elle s’assit sur la chaise, dehors c’était un vrai carnage dans Praga. Elle soupira, baissa la tête, désespérée. Elle ouvrit les yeux. Par terre, devant elle se trouvait une Bible. Elle ricana, comment un mec comme Jan pouvait lire la Bible. Un petit morceau de papier débordait. Elle ouvrit la Bible, sur le petit morceau de papier était écrit :

Ne pas oublier envoyer les paquets cigarettes au Suisse:
Wallter Winkler, Zentralstrasse 9, 2501 Bienne, Suisse.


ohlàlà, y a-t-il du courrier pour Walter ?

Warschau. Stadtviertel Praga und Jans Galerie.


Warschau. Stadtviertel Praga, Jans Galerie.
In Zukunft wird alles anders laufen für Ewa: besser. Endlich ist sie Valerii los – nun, nicht ganz freiwillig zwar, aber ihm wird es noch Leid tun; Valerii und überhaupt diese ganze verdammte Gesellschaft ist so korrupt, korrupter geht’s nimmer… Ewa denkt jetzt oft an Yegor: einer, der mit der ganzen Sache nichts zu tun hat, ein Unschuldiger; Yegor ist das bisschen Hoffnung, an das sich Ewa klammert. Aber das reicht nicht. Immer wenn sie bis jetzt ins Stocken geraten war bei ihren privaten Ermittlungen, hat Jan ihr – wie seltsam, ausgerechnet Jan –, aus der Klemme geholfen, zurück ans Licht sozusagen. Die Lösung ist bei Jan. Sie muss zurück nach Praga, zurück in diesen schrecklichen Saustall, der in ihr eigenes Durcheinander Ordnung bringen wird. Es ist einige Zeit vergangen seit ihrem letzten Treffen; Jan wird sich inzwischen einige neue schmutzige Geschäfte zugelegt haben.




Ewa, entlassen. Valerii, ein Dummkopf, wahrscheinlich selbst nicht unschuldig. Ewa denkt an Yegor. Aber um ihm Informationen zu bieten, müsste sie mehr wissen. Sie begiebt sich ein weiteres Mal zu Jan, nachts, während er auswärts seine Amphetamine verkauft. Knapp entkommt sie Jans Wachhund. Nichts zu machen, keine Verbindung zu Dzanna, nichts Kompromittierendes. Nachtluft, unten tobt das Leben im Viertel, oben herrscht Ruhe. Ewa lässt den Kopf hängen, sie schliesst die Augen. Der nächste Blick fällt auf eine Bibel. Eine Bibel bei Jan! Sie nimmt das Buch in die Hand, ein Zettel ragt zwischen den Seiten heraus:

Vergiss nicht, dem Schweizer die Belegsexememplare zu schicken:

Walter Winkler, Zentralstrasse 9, 2501 Bienne, Suisse.


Jetzt wirds spannend: Walter bekommt Post.