Simultan

Bobby est retrouvé, 19.03.10: Unterschied zwischen den Versionen

Aus Simultan

(Die Seite wurde neu angelegt: „Ael reste appuyée contre sa fenêtre, le front contre le verre. Luna est partie depuis une heure après avoir remis la maison en état. Sa mère frappe :<br>- Je…“)
 
 
(4 dazwischenliegende Versionen des gleichen Benutzers werden nicht angezeigt)
Zeile 1: Zeile 1:
Ael reste appuyée contre sa fenêtre, le front contre le verre. Luna est partie depuis une heure après avoir remis la maison en état. Sa mère frappe :<br>- Je peux entrer ma chérie ?<br>- Oui bien sûr… Et Ael vient s’asseoir sur son lit.<br>- J’ai un petit quelque chose pour toi…
+
Ael reste appuyée contre sa fenêtre, le front contre le verre. Luna est partie depuis plus d'une heure, après avoir remis la maison en état. Sa mère pousse la porte&nbsp;:  
  
<br>Et elle lui tend un paquet cadeaux. Tout mou. Ael le considère bizarrement et ouvre. Une patte velue et rafistolée apparaît, puis une tête où les yeux se croisent : Bobby. Ael regarde sa mère, stupéfaite. Elle voudrait parler mais elle tremble de rage et aucun son ne sort.
+
<br>- Je peux entrer ma chérie&nbsp;?<br>- Oui bien sûr… Et Ael vient s’asseoir sur son lit.<br>- J’ai un petit quelque chose pour toi…
  
<br>- Je suis désolée ma chérie, bredouille sa mère, embarrassée. Je… Tu… Tu l’avais laissé traîner sur ton lit et je… je ne sais pas quand je l’ai vu…j’ai…ça m’a fait mal…J’étais tellement en colère et j’en veux tellement à ton père, je n’ai pas réfléchi… Je…Je voulais le mettre à la déchetterie et puis… j’ai oublié, je l’avais dans la voiture. Et ce soir, quand j’ai vu dans quel état tu avais mis la maison, je… je n’ai pas pu m’en débarrasser : j’avais trop honte. Je suis désolée ma chérie, vraiment.
+
<br>Et elle lui tend un paquet cadeaux. Tout mou. Ael le considère bizarrement et ouvre. Une patte velue et rafistolée apparaît, puis une tête où les yeux se croisent&nbsp;: Bobby. Ael regarde sa mère, stupéfaite. Elle voudrait parler mais elle tremble de rage, et aucun son ne sort.  
  
<br>A la fin de sa tirade, elle attend apeurée et honteuse la réaction de sa fille chérie. Ael ne bouge pas, et ne prononce pas un mot, puis elle murmure :<br>- Sors.
+
<br>- Je suis désolée ma chérie, bredouille sa mère, embarrassée. Je… Tu… Tu l’avais laissé traîner sur ton lit et je… je ne sais pas quand je l’ai vu…j’ai…ça m’a fait mal…J’étais tellement en colère et j’en ai tellement voulu à ton [[Sébastien Lepocréau|père]], je n’ai pas réfléchi… Je…Je voulais le mettre à la déchetterie et puis… j’ai oublié. Je l’avais dans la voiture. Et ce soir, quand j’ai vu dans quel état tu avais mis la maison, je… je n’ai pas pu m’en débarrasser, j’avais trop honte. Je suis désolée ma chérie, vraiment.  
  
<br>Sa mère sort sans protester et le plus doucement possible, comme si elle ne voulait pas troubler leurs retrouvailles. Ael caresse un long moment le poil rêche de Bobby, le serre fort contre elle. Et elle se couche en pestant contre sa mère, puis, juste avant de s’endormir elle pense : au moins elle a fait l’effort de faire un paquet.
+
<br>A la fin de sa tirade, elle attend, apeurée et honteuse, la réaction de sa fille chérie. Ael ne bouge pas, et ne prononce pas un mot, puis elle murmure&nbsp;:
 +
 
 +
<br>- Sors.
 +
 
 +
<br>Mélanie sort sans protester et le plus doucement possible, comme si elle ne voulait pas troubler leurs retrouvailles. Ael caresse un long moment le poil rêche de Bobby, le serre fort contre elle. Elle se couche en pestant contre sa mère, puis, juste avant de s’endormir elle pense&nbsp;: au moins elle a fait l’effort de faire un paquet.  
 +
 
 +
[[Category:Ael|Ael]] [[Category:Bobby|Bobby]]

Aktuelle Version vom 10. Juni 2010, 10:33 Uhr

Ael reste appuyée contre sa fenêtre, le front contre le verre. Luna est partie depuis plus d'une heure, après avoir remis la maison en état. Sa mère pousse la porte :


- Je peux entrer ma chérie ?
- Oui bien sûr… Et Ael vient s’asseoir sur son lit.
- J’ai un petit quelque chose pour toi…


Et elle lui tend un paquet cadeaux. Tout mou. Ael le considère bizarrement et ouvre. Une patte velue et rafistolée apparaît, puis une tête où les yeux se croisent : Bobby. Ael regarde sa mère, stupéfaite. Elle voudrait parler mais elle tremble de rage, et aucun son ne sort.


- Je suis désolée ma chérie, bredouille sa mère, embarrassée. Je… Tu… Tu l’avais laissé traîner sur ton lit et je… je ne sais pas quand je l’ai vu…j’ai…ça m’a fait mal…J’étais tellement en colère et j’en ai tellement voulu à ton père, je n’ai pas réfléchi… Je…Je voulais le mettre à la déchetterie et puis… j’ai oublié. Je l’avais dans la voiture. Et ce soir, quand j’ai vu dans quel état tu avais mis la maison, je… je n’ai pas pu m’en débarrasser, j’avais trop honte. Je suis désolée ma chérie, vraiment.


A la fin de sa tirade, elle attend, apeurée et honteuse, la réaction de sa fille chérie. Ael ne bouge pas, et ne prononce pas un mot, puis elle murmure :


- Sors.


Mélanie sort sans protester et le plus doucement possible, comme si elle ne voulait pas troubler leurs retrouvailles. Ael caresse un long moment le poil rêche de Bobby, le serre fort contre elle. Elle se couche en pestant contre sa mère, puis, juste avant de s’endormir elle pense : au moins elle a fait l’effort de faire un paquet.